La Bretagne

Auteur : Ismoon (d)

A l’origine du projet, là où tout a commencé au sud du Massif armoricain.

À l'initiative du projet, Arthur Freneau est originaire de Saint-Étienne-de-Montluc en Loire-Atlantique, partie de la Bretagne historique au sud du massif armoricain. Dans ce village familial, ses grands-parents et parents ont créé et développé une laiterie baptisée la “Laiterie du Menhir".

L’origine de ce nom vient du menhir de la Haute-Roche, le plus grand de Loire-Atlantique. Toujours debout de nos jours et érigé au Néolithique, le menhir est implanté juste à l'entrée de de l’ancienne ferme familiale d'où le choix éclairé de  “Laiterie du Menhir”.

Un demi siècle s’est écoulé, deux générations ont passé mais les fondements géographiques bretons issus de ce milieu paysan ont servi d’inspiration pour la naissance d’un tout nouveau projet baptisé Kouer.

Auteur : jeorfevre

Une entreprise du pays vannetais.

Achille Freneau en s’inspirant du métier de ses parents et grands-parents fonde Kouer et  base l'entreprise au cœur du Morbihan, à Vannes, à quelques encablures de la porte Saint-Vincent sur le fronton de mer, Kouer veut dire "paysan" en Breton. Tout est dans ce mot. Notre entreprise affiche fièrement ses racines  à la fois linguistiques par son nom et rurales par son implantation géographique et ses buts.

Notre équipe et nos bureaux sont établis 4 place Albert Einstein. Les membres de Kouer œuvrent chaque jour pour faire grandir Kouer et vous permettre de manger bon, sain et local.

Mobilisé pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne :

L'implantation géographique de Kouer à Vannes dans le Morbihan est liée à son ascendance à Saint-Etienne-de-Montluc en Loire-Atlantique. Amoureux de ces deux territoires indûment séparés en 1941 sous le régime de Vichy et dans une volonté de cohérence géographique et de continuité historique, nous nous inscrivons pleinement en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne
Région au caractère affirmé, la Bretagne est un exemple parfait qui démontre l'importance de respecter les identités locales et de donner davantage de pouvoir aux territoires. À une époque où les fractures entre Paris et la province se creusent, le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne pourrait insuffler un vent nouveau et favoriser une relation plus équilibrée des pouvoirs entre la capitale et les régions.

La volonté populaire est sans appel: elle ne cesse de croître envers un rattachement. Les élus autant que les habitants y sont largement favorables.
Selon un dernier sondage, environ 63 % des habitants de la Loire-Atlantique voteraient en faveur du rattachement de leur département à la Bretagne lors d’un éventuel référendum. De plus, 68 % des résidents bretons et ligériens sont animés d’un fort désir de réunification porté par des aspirations culturelles et historiques partagées entre la Loire-Atlantique et la Bretagne

(source ​ABP)

Un engagement régionaliste global pour favoriser la diversité et répondre aux enjeux de demain :

Le régionalisme dans lequel nous nous engageons n’est pas réservé à la seule Bretagne.  C’est un régionalisme global visant une approche sociopolitique, économique et culturelle qui valorise et promeut les particularités d'une région donnée. Cela inclut ses traditions, sa langue, son patrimoine, son économie ou ses intérêts politiques spécifiques.

Un peu d’histoire :

Le premier découpage territorial de la France remonte à la Révolution française, avec la création des départements, des districts, des cantons et des communes. Ce découpage a été conçu pour remplacer les anciennes provinces afin de moderniser l’administration et de renforcer l’unité nationale. Mais cette centralisation à marche forcée a été le premier clou dans le cercueil de la diversité en souhaitant l’uniformisation.

Puis le 30 juin 1941, le maréchal Pétain, à la tête de régime de Vichy, initie un découpage administratif pour réorganiser les régions françaises. Ce redécoupage avait pour but de faciliter l'administration et le contrôle du territoire en pleine période de guerre.

S'ensuivent plusieurs réformes au cours du 20ème siècle dont la dernière date de 2016. Celle-ci réduit le nombre de régions métropolitaines de 22 à 13. L’ordre était à la “fusion” et à l'effacement. Des régions emblématiques comme La Picardie, la Lorraine,  le Poitou  disparaissaient noyées, effacées dans des “méga” régions dépourvues  d’identité et de cohérence géographique. Les régions Grand Est et Hauts-de-France  tiennent le haut du podium des ces projets impopulaires caractérisés par une consonance dénuée de tout sens.

Un engagement régionaliste pour valoriser la diversité :

La France est universellement reconnue pour sa gastronomie, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Par le passé, elle incarnait la nation agricole par excellence au contraire de son voisin britannique industriel. Désormais, la France pour trouver un nouveau souffle dans la mondialisation se tourne vers des produits d’excellence et ses régions y  jouent un rôle prépondérant.
Le régionalisme met en lumière les produits alimentaires, richesse locale qui repose  bien souvent sur des spécificités culinaires: la choucroute en Alsace, la bouillabaisse en Provence, le cassoulet dans le Sud-Ouest ou encore le kouign-amann en Bretagne pour ne citer que les plus connus.

Malheureusement, la centralisation et la mondialisation ont tendance à favoriser, souvent au détriment des spécialités locales, des produits et des modes de consommation standardisés  provoquant une uniformisation totale des produits alimentaires.

Finis la découverte, la diversité et le localisme de Rennes à Reims, les produits présents dans nos grandes surfaces sont tous les mêmes...
En redonnant du pouvoir aux régions, le régionalisme permettrait de soutenir et de promouvoir cette diversité culinaire. Les marchés locaux, les festivals gastronomiques et les circuits courts pourraient bénéficier d’un élan nouveau et renforcer l’attractivité des territoires. Une telle approche ne serait pas seulement un atout économique mais aussi une manière de célébrer l’identité unique de chaque région.

La gastronomie et l’artisanat alimentaire attirent aussi de nombreux touristes. Ceux-ci viennent découvrir des produits régionaux emblématiques tout en explorant les traditions locales: routes des vins en Bordelais, Bourgogne… route de l’olivier, fête de la châtaigne en Ardèche ou marchés de noël alsaciens…

Une réponse aux fractures territoriales :

La centralisation a créé une concentration économique et démographique autour de Paris, renforçant les inégalités entre la capitale et les autres territoires. Les territoires ruraux, souvent très dépendants de l’agriculture, se sentent délaissés par des politiques qui n’écoutent pas leurs besoins.
En redonnant du pouvoir et des ressources, le régionalisme offre une alternative crédible pour revitaliser ces territoires. Les régions pourraient investir davantage dans les infrastructures rurales, soutenir les jeunes agriculteurs et encourager l’innovation dans les pratiques agricoles. Cela permettrait à chaque territoire de développer une économie locale dynamique et durable tout en réduisant les déséquilibres avec les grandes métropoles.